A l’origine, le tatouage était une façon de marquer son appartenance à un clan ou un groupe social. Il est aujourd’hui beaucoup plus répandu. En effet, le tatouage n’est plus le symbole d’appartenance mais surtout celui d’un choix personnel. C’est un phénomène de société, qui touche les hommes et les femmes, les jeunes comme les plus vieux.

Bien qu’il soit réfléchi et personnel, il se peut que le tatouage une fois encré sur la peau provoque des déceptions :
changement de goûts, regrets, résultat non satisfaisant…
Et si le tatouage est un phénomène de société toujours très présent, le détatouage le devient encore plus.

LE LASER :
Grâce à la médecine esthétique en perpétuel progrès, il est aujourd’hui possible d’effacer un tatouage de sa peau avec l’action du laser. Le principe consiste à « casser » les pigments de l’encre sous la peau, se retrouvant ainsi détruit en fragments suffisamment petits pour être éliminés naturellement par le corps.

La durée du traitement varie en fonction de la taille, de son ancienneté, de sa couleur. Il faut donc prévoir plusieurs séances. Plus le tatouage est chargé en pigments, plus le nombre de séances pour l’enlever sera important. Le détatouage est un processus qui demande du temps puisque chaque séance permet de fragmenter à nouveau l’encre pour qu’elle disparaisse totalement.

Le détatouage est un acte plus douloureux que le tatouage lui-même. Une crème anesthésiante est donc appliquée sur la zone à traiter une heure avant le début de la séance.

LA COULEUR :
Le jaune et le orange sont des couleurs réputées être difficiles à enlever au laser. Le bleu et le vert sont également réticents au laser quant au rouge ou au noir, l’action du laser sera plus efficace. Il est possible que le praticien refuse de détatouer s’il sait que l’action du laser ne fonctionnera pas sur la couleur du tatouage.

Il existe aussi des tatouages qui sont impossibles à effacer comme : les tatouages à base de laque, encre fluorescente, ou encore l’encre blanche.